Est-ce annonciateur d’un nouvel hiver difficile ? L’épidémie annuelle de bronchiolite, qui frappe notamment les bébés, démarre doucement en métropole, avec de premiers signes en région parisienne, a annoncé jeudi Santé Publique France.
La semaine écoulée au 20 octobre a été marquée par un « passage de l’Île-de-France, de la Guadeloupe et de la Martinique en pré-épidémie » de bronchiolite, a résumé l’agence dans son bilan hebdomadaire. Outre-mer, une épidémie de bronchiolite est déjà enregistrée en Guyane depuis plusieurs semaines. Les autres régions n’inspirent pour le moment pas d’inquiétude.
Hausse des hospitalisations en réanimation
Reste qu’au niveau national, « des rhinovirus/entéovirus susceptibles d’induire des bronchiolites circulent actuellement », souligne Santé Publique France. Sur la semaine 42, du 14 au 20 octobre, 1 310 passages aux urgences pour bronchiolite ont été enregistrés en France chez les moins de deux ans, soit 6,3% des passages dans cette classe d’âge (+0,6% par rapport à la semaine précédente). Le nombre d’hospitalisations est également en hausse, et représente 13,4% des hospitalisations chez les moins de deux ans (+1,3% par rapport à la semaine précédente).
Plus inquiétant, les hospitalisations en service de réanimation pour bronchiolite augmentent fortement. Sur la semaine 42, elles ont représenté 29,5% de l’ensemble des hospitalisation en service de réanimation chez les enfants de moins de deux ans (+4,5%) et 38,2% des hospitalisations en service de réanimation chez les enfants de moins de 1 an (+7,4%).
Des gestes préventifs à adopter
Face à ce constat, le ministère de la Santé et de l’Accès aux soins a rappelé jeudi que des « gestes simples » peuvent prévenir la bronchiolite, comme se laver les mains pendant 30 secondes avec de l’eau et du savon, ouvrir les fenêtres de la pièce où dort le bébé au moins 10 minutes par jour pour aérer ou encore limiter les visites au cercle des adultes très proches et non malades.
La campagne de prévention vaccinale s’est également renforcée cette année, avec l’arrivée du vaccin Abrysvo, qui permet de vacciner la mère pendant la grossesse et ainsi de protéger le nouveau-né jusqu’à l’âge de six mois. Le traitement préventif Beyfortus, qui a montré son efficacité l’an passé, reste également disponible pour les bébés. Depuis le début de la campagne d’immunisation mi-septembre, plus d’un bébé sur deux l’a déjà reçu, a indiqué vendredi Charles Wolf, directeur France de Sanofi.
La crainte d’une triple épidémie
Les autorités veulent éviter la situation difficile rencontrée ces deux dernières années, où coexistaient épidémie de bronchiolite, de grippe et de Covid-19. Pour l’heure, les cas de grippe restent « sporadiques » à part à la Réunion qui connaît une épidémie depuis fin septembre.
Le Covid semble lui aussi au creux d’une vague. Le taux d’incidence des cas de Covid-19 était estimée à 48 cas pour 100 000, soit une baisse de huit points par rapport à la semaine 41. Les hospitalisations après passage aux urgences pour Covid-19 ou suspicion de Covid-19 étaient plus élevées chez les 65 ans et plus que parmi les autres classes d’âge, mais restaient à un niveau relativement faible, en diminution (2,5% des hospitalisations dans cette classe d’âge).
La campagne de vaccination conjointe contre le Covid et la grippe a débuté le 15 octobre. Elle est destinée aux personnes âgées de 65 ans et plus, les personnes atteintes de comorbidités ayant un risque élevé de forme grave de la maladie, les personnes immunodéprimées, les femmes enceintes, les résidents en Ehpad et USLD ainsi que les personnes de leur entourage.
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