LA VÉRIFICATION – Fraîchement nommé à Matignon, le premier ministre envisagerait une hausse des prélèvements pour rétablir le budget national tout en soulignant que la pression fiscale déjà très élevée en France. Qu’en est-il vraiment ?
C’est un refrain qui connaît un regain de popularité : la France serait championne des impôts. Alors que Michel Barnier pourrait bien être tenté d’utiliser le levier fiscal pour rétablir le budget de l’Hexagone, une partie de la classe politique s’émeut d’une pression fiscale déjà élevée en France.
Plusieurs ministres sortants ont exprimé ouvertement leur désaccord sur une possible augmentation des impôts, Gérald Darmanin en tête. Le ministre de l’intérieur démissionnaire a juré qu’il était «hors de question» d’«entrer» dans un gouvernement qui mettrait en œuvre cette politique, ni même de le «soutenir», a-t-il insisté ce mercredi 18 septembre sur France 2. Face à la fronde, Michel Barnier a été contraint de réagir : la «situation budgétaire est très grave», a-t-il notamment glissé à l’Agence France-Presse (AFP), et «mérite mieux que des petites phrases». Le nouveau premier ministre a tout de même reconnu que «nous sommes le pays où la charge des impôts est la plus forte.» Est-ce vraiment le cas ? Le Figaro s’est penché sur la question.
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