Alors que Michel Barnier est occupé à finaliser la formation de son gouvernement avec le Président, le journal le Monde révèle que le Premier ministre a, par le passé, tenté d’installer son fils au sein du camp présidentiel.
Chez les Barnier, on fait de la politique de père en fils. Et quand le père est plus implanté dans le milieu que le fils, il n’hésite pas à lui donner un petit coup de pouce. C’est en tout cas ce que révèle aujourd’hui le Monde. Dans un article publié ce 21 septembre, le quotidien nous informe que le traitement de Nicolas Barnier – le fils du Premier ministre – par certains cadres de la Macronie, a eu un impact sur leur relation avec son père une fois installé à Matignon.
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Les liens entre Nicolas Barnier et le camp présidentiel remonteraient à 2017, lorsqu’il convainc Grégory Besson-Moreau, futur compagnon de la ministre démissionnaire Aurore Bergé, de se faire élire avec l’étiquette La République en Marche dans l’Aube. Il devient ensuite son collaborateur parlementaire pendant trois années.
La volonté d’être investi par le parti macroniste
Toujours selon le Monde, il se serait ensuite rêvé en tête de file du camp présidentiel pour les élections européennes de 2019. S’il est rapidement éconduit, c’est alors que son père tente d’utiliser son influence pour le faire placer sur la liste macroniste en position éligible. Il essuie un refus et certains voient d’ailleurs dans cet échec la raison pour laquelle il a écarté Stéphane Séjourné de son gouvernement.
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Le fils Barnier se présente finalement en troisième position sur la liste du parti libéral belge francophone mais ne parvient pas à se faire élire. En 2021 il se retrouve finalement chargé de mission du directeur de cabinet de Gérard Larcher, président du Sénat, et se rapproche donc de LR, le camp politique de son père. Il briguera d’ailleurs un mandat régional sous cette étiquette face à Marc Fesneau, aujourd’hui ministre de l’Agriculture démissionnaire.
En 2022, après son échec à la primaire de LR, Michel Barnier aurait tenté à nouveau d’obtenir une investiture macroniste à son fils pour les élections législatives. Sans succès à nouveau. L’avenir dira si Nicolas Barnier sera un peu plus en odeur de sainteté auprès des proches du président, alors que son p_ère se retrouve à la tête du gouvernement.
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